État : New York, Québec
Km : 16 890 - 17 492
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : New York, NY
a venir
mercredi 24 juin 2009
Jour 30 : New York !!
État : Maryland, New York
Km : 16 490
Nuit : dans une auberge (31$)
Lieu du dodo : Baltimore, MD
a venir
Km : 16 490
Nuit : dans une auberge (31$)
Lieu du dodo : Baltimore, MD
a venir
Jour 29 : Washington
État : District of Colombia, Maryland
Km : 16 333
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Washington, DC
a venir
Km : 16 333
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Washington, DC
a venir
Jour 28 : de la route..et de la route...:P
État : Floride, Georgie, Caroline du sud, Caroline du nord, Virginie
Km : 14 950
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Cocoa, FL
a venir
Km : 14 950
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Cocoa, FL
a venir
vendredi 19 juin 2009
Jour 19 : Forêt pétrifiée et du bitume...... (a finir)
État : Arizona
Km : 9007
Nuit : dans une auberge (18$)
Lieu du dodo : Flagstaff, AZ
Après sommeil réparateur et bon petit déjeuner à l’auberge de Flagstaff, étape sur la route 66, départ a 09h 30 pour la forêt pétrifiée et ensuite le Mexique.
Bien sur, photos de circonstance sur la mythique route 66, le temps n’est pas très chaud.
Arrêt chez un marchand de minéraux, nous prenons nos souvenirs.
Forêt pétrifiée à 27 km, nous indique un panneau. Nous roulons en refaisant le monde, en «utopisant» gaiement. Et mon Phyléas Fogg, Chris en la circonstance nous fait la seule chose dont je ne pensais pas capable : il laisse passer le carrefour menant à la forêt pétrifiée. Le SEUL carrefour sur une route de 50 km. Oui, oui il l’a fait. Nous faisons demi-tour et prenons cette fois la bonne direction.
Enfin, sous un vent très chaud nous découvrons les différents points de vue de ce site qui, hormis le premier arrêt, nous déçoit fortement. Avec le sentiment d'avoir perdu deux heures et d’avoir fait beaucoup de kilomètres pour pas grand-chose, nous mettons cap à l’est en longeant la 66 et un peu avant Albuquerque, prenons le sud qui nous mènera à travers tout le Nouveau Mexique à El Paso, sur la frontière mexicaine.
Après la frontière, d’immenses plaines d'herbe sèche se succèdent, avec parfois une temple rocailleux dans ces déserts sans vie. Heureusement la climatisation tient le coup...
Le ciel rougeoit dans nos rétroviseurs. Notre «Rossinante»*** avale le bitume, sans coup férir, croisant quelque fois un long «cheval de feu» de près de 130 wagons (je les ai comptés). La nuit tombe, le crépuscule dans ces espaces infinis invite à la sérénité.
Nous rêvons à un ciel mexicain, peuplé d'«estrellas», en guise de chevet, pour une nouvelle nuit dans la voiture.
*** Nom du cheval de Don Quichotte, dans le roman Don Quichotte
Km : 9007
Nuit : dans une auberge (18$)
Lieu du dodo : Flagstaff, AZ
Après sommeil réparateur et bon petit déjeuner à l’auberge de Flagstaff, étape sur la route 66, départ a 09h 30 pour la forêt pétrifiée et ensuite le Mexique.
Bien sur, photos de circonstance sur la mythique route 66, le temps n’est pas très chaud.
Arrêt chez un marchand de minéraux, nous prenons nos souvenirs.
Forêt pétrifiée à 27 km, nous indique un panneau. Nous roulons en refaisant le monde, en «utopisant» gaiement. Et mon Phyléas Fogg, Chris en la circonstance nous fait la seule chose dont je ne pensais pas capable : il laisse passer le carrefour menant à la forêt pétrifiée. Le SEUL carrefour sur une route de 50 km. Oui, oui il l’a fait. Nous faisons demi-tour et prenons cette fois la bonne direction.
Enfin, sous un vent très chaud nous découvrons les différents points de vue de ce site qui, hormis le premier arrêt, nous déçoit fortement. Avec le sentiment d'avoir perdu deux heures et d’avoir fait beaucoup de kilomètres pour pas grand-chose, nous mettons cap à l’est en longeant la 66 et un peu avant Albuquerque, prenons le sud qui nous mènera à travers tout le Nouveau Mexique à El Paso, sur la frontière mexicaine.
Après la frontière, d’immenses plaines d'herbe sèche se succèdent, avec parfois une temple rocailleux dans ces déserts sans vie. Heureusement la climatisation tient le coup...
Le ciel rougeoit dans nos rétroviseurs. Notre «Rossinante»*** avale le bitume, sans coup férir, croisant quelque fois un long «cheval de feu» de près de 130 wagons (je les ai comptés). La nuit tombe, le crépuscule dans ces espaces infinis invite à la sérénité.
Nous rêvons à un ciel mexicain, peuplé d'«estrellas», en guise de chevet, pour une nouvelle nuit dans la voiture.
*** Nom du cheval de Don Quichotte, dans le roman Don Quichotte
dimanche 14 juin 2009
Jour 16 : Las Vegas
État : Nevada
Km : 7972
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Las Vegas, NV
Minuit, il reste 3h de route..il faut continuer....IL FAUT continuer... Le rhythme cardiaque de Chris s'accroit au fur et à mesure que l'on approche les lumières de l'horizon... Sa tête bouillonne, il transpire le poker à plein nez ! Les souvenirs des gains effrainés de juillet 2005 sur les Champs-Èlysées, au prestigieux club ACF, remontent.....
3h du matin, Chris me parque dans la voiture et part jouer, il n’en peut plus depuis le temps qu’il attend ce moment.
Je finis de rédiger un article pour le blog, et m’endors sur une première impression végasienne de ville de lumière. Retour de Chris au petit matin, pas mécontent. Pour ma part, j'ai une lèvre en feu suite à un bouton de fièvre récolté lors du coup de froid du côte de Brice Canyon et qui est parti en live.
Après quelques recherches, (merci aux computeurs, merci au navigateur), nous trouvons une auberge sympa, où une chambre pour 2 nous y attendait. Gros décrassage et grande lessive pour commencer. Sieste réparatrice pour Chris, internet pour moi, occupent notre après midi.
Le gros de la chaleur est passé (Las Vegas est en plein désert du Nevada), nous partons visiter LV de jour et réaliser un fantasme, laisser le valet d’un palace garer la voiture, notre fidèle et irréprochable humble Ford, remarquable par sa banalité au milieu des Rolls, Bentley et autres : c’est puissant !
5 à 6 km à pieds sur le Strip et on conclut rapidement que les américains sont chtarbés ou géniaux dans la démesure, l’ahurissant, l’impensable. Le Luxor, l’Excalibur, le MGM (vous savez le lion qui rugit), le New York New York, l’ Aladin, le Paris, le Bellagio, le César’s (ou ils font la remise des prix), le Mirage, le Vénitian, le Circus Circus, le Treasure island (lile au diable locale) et autres défilent devant nos yeux ébahis.
Il est 20h00, nous revenons au travers de la foule naissante qui envahit le Strip. Restauration, saping et à nous Végas by night.
Las Végas le jour c’est quelque chose, la nuit, c'est une autre planète, tu obtiens un truc qui ressemble au « Para-fer », ou à l’ « En-radis », selon les points de vue...
Le Paris Végas où nous nous posons, n’est pas racontable, il faut y être. Chris et moi sommes scotchés, nous hallucinons. Et partout, dans le Strip, dans la rue, dans les casinos , dans les boites, le jeu et la luxure sont érigés en religions. Tout est fait pour que tu dépenses ton million ou tes cinq dollars, et dieu que les filles sont belles. Mais notre but est de faire sauter la banque. Chris au poker et moi au machines à sous, nous nous y évertuons.
4 heures du matin, la banque n’a pas sauté, mais nous n'avons pas perdu, et notre gain couvre les dépenses du week end... Chris n'a jamais autant stressé, jouer autant d'argent sur 2 cartes alors qu'il rechigne à payer ses coktails à 1$, il faut être dans son cerveau pour comprendre ce paradoxe.
Le lendemain, lors du départ vers le Grand Canyon, même le GPS a craqué pour cette ville. Il nous a ramené vers l’enfer après une belle boucle de 45 minutes en direction opposée de notre prochaine étape.
Une fois que tu as vu Las Vegas...c'est bon, tu peux mourir…….. ou mieux encore, tu peux y revenir !!!
Km : 7972
Nuit : dans la voiture
Lieu du dodo : Las Vegas, NV
Minuit, il reste 3h de route..il faut continuer....IL FAUT continuer... Le rhythme cardiaque de Chris s'accroit au fur et à mesure que l'on approche les lumières de l'horizon... Sa tête bouillonne, il transpire le poker à plein nez ! Les souvenirs des gains effrainés de juillet 2005 sur les Champs-Èlysées, au prestigieux club ACF, remontent.....
3h du matin, Chris me parque dans la voiture et part jouer, il n’en peut plus depuis le temps qu’il attend ce moment.
Je finis de rédiger un article pour le blog, et m’endors sur une première impression végasienne de ville de lumière. Retour de Chris au petit matin, pas mécontent. Pour ma part, j'ai une lèvre en feu suite à un bouton de fièvre récolté lors du coup de froid du côte de Brice Canyon et qui est parti en live.
Après quelques recherches, (merci aux computeurs, merci au navigateur), nous trouvons une auberge sympa, où une chambre pour 2 nous y attendait. Gros décrassage et grande lessive pour commencer. Sieste réparatrice pour Chris, internet pour moi, occupent notre après midi.
Le gros de la chaleur est passé (Las Vegas est en plein désert du Nevada), nous partons visiter LV de jour et réaliser un fantasme, laisser le valet d’un palace garer la voiture, notre fidèle et irréprochable humble Ford, remarquable par sa banalité au milieu des Rolls, Bentley et autres : c’est puissant !
5 à 6 km à pieds sur le Strip et on conclut rapidement que les américains sont chtarbés ou géniaux dans la démesure, l’ahurissant, l’impensable. Le Luxor, l’Excalibur, le MGM (vous savez le lion qui rugit), le New York New York, l’ Aladin, le Paris, le Bellagio, le César’s (ou ils font la remise des prix), le Mirage, le Vénitian, le Circus Circus, le Treasure island (lile au diable locale) et autres défilent devant nos yeux ébahis.
Il est 20h00, nous revenons au travers de la foule naissante qui envahit le Strip. Restauration, saping et à nous Végas by night.
Las Végas le jour c’est quelque chose, la nuit, c'est une autre planète, tu obtiens un truc qui ressemble au « Para-fer », ou à l’ « En-radis », selon les points de vue...
Le Paris Végas où nous nous posons, n’est pas racontable, il faut y être. Chris et moi sommes scotchés, nous hallucinons. Et partout, dans le Strip, dans la rue, dans les casinos , dans les boites, le jeu et la luxure sont érigés en religions. Tout est fait pour que tu dépenses ton million ou tes cinq dollars, et dieu que les filles sont belles. Mais notre but est de faire sauter la banque. Chris au poker et moi au machines à sous, nous nous y évertuons.
4 heures du matin, la banque n’a pas sauté, mais nous n'avons pas perdu, et notre gain couvre les dépenses du week end... Chris n'a jamais autant stressé, jouer autant d'argent sur 2 cartes alors qu'il rechigne à payer ses coktails à 1$, il faut être dans son cerveau pour comprendre ce paradoxe.
Le lendemain, lors du départ vers le Grand Canyon, même le GPS a craqué pour cette ville. Il nous a ramené vers l’enfer après une belle boucle de 45 minutes en direction opposée de notre prochaine étape.
Une fois que tu as vu Las Vegas...c'est bon, tu peux mourir…….. ou mieux encore, tu peux y revenir !!!
Alors..il y a Végas le jour....
Il y a ses palmiers,
ses casinos,
ses fontaines,
ses prestigieux batiments, ici le Caesar Palace.
Parfois des voitures...enfin..des vrais voitures
Le Luxor, une réplique exacte de je ne sais plus quelle pyramide
Tout est imité
Il y a ses palmiers,
ses casinos,
ses fontaines,
ses prestigieux batiments, ici le Caesar Palace.
Parfois des voitures...enfin..des vrais voitures
Le Luxor, une réplique exacte de je ne sais plus quelle pyramide
Tout est imité
mercredi 10 juin 2009
Jour 12 : San Francisco
État : Californie
Km : 6440
Nuit précédente : chez un hôte rencontré par hasard
Lieu du dodo : Merced, CA
"Si vous allez à ………" , nous y sommes ! Une mer de voitures nous porte vers la ville.
Dans le matin maussade, passé les architectures métalliques du premier pont, les symboles de SF nous apparaissent au hasard des rues : Cable car, Pyramide center, Golden Gate Bridge.
ON NE STATIONNE PAS A FRISCO, cela pourrait être un titre de roman, mais c'est la dure réalité, donc direction le port, quai 39, pour parquer la voiture et commencer notre ballade aux pays des Hippies.
Le port de SF où est née la ville, c’est l’Amérique avec toutes ses différences : vestimentaires, automobiles, tous ses délires. A la porte 39 spectacle de « lions de mer » », une centaine de veaux marins, qui se prélassent, jouent sur une dizaine de pontons à grand renfort de rugissements tonitruants.
Après avoir récupéré un plan de la ville, nous partons visiter. Pour cela, les "cable cars" sont le meilleur moyen. Ils sont typiques (bus mus par câbles souterrains auxquels un mécanisme archaïque permet de s’agripper), et incontournables. Ils nous conduisent à SFMOMA (2ème musée d’Art moderne des US), où Chris va se perdre deux heures durant. Je déambule de mon coté, jusqu’aux quais, au hasard des rues avec sur mon chemin le AT&T GEANTS, un temple du base ball.
On se retrouve comme prévu au musée pour continuer a pied vers Pyramide center photographiée sous tous les angles, Market center où tous les styles s'entrechoquent et Chinatown, petite Asie d’Amérique. Puis Cable car jusqu’à « Lombard St », serpent de verdure qui dévale les pentes de SF. Retour par les quartiers du port pour récupérer la voiture et souffler un brin.
Connexion avec le monde occidental, lecture du courrier et casse-croute avant d’attaquer au crépuscule le fameux Golden Gate, dont les photos en parleront mieux que nous. Derniers shoots sur Alcatraz et c'est dans la nuit noire que nous quittons SF, pour une nuit dans la voiture et Monterey comme prochaine étape.
Bye Frisco, ce fut un plaisir. "Si vous allez à ……. "
Km : 6440
Nuit précédente : chez un hôte rencontré par hasard
Lieu du dodo : Merced, CA
"Si vous allez à ………" , nous y sommes ! Une mer de voitures nous porte vers la ville.
Dans le matin maussade, passé les architectures métalliques du premier pont, les symboles de SF nous apparaissent au hasard des rues : Cable car, Pyramide center, Golden Gate Bridge.
ON NE STATIONNE PAS A FRISCO, cela pourrait être un titre de roman, mais c'est la dure réalité, donc direction le port, quai 39, pour parquer la voiture et commencer notre ballade aux pays des Hippies.
Le port de SF où est née la ville, c’est l’Amérique avec toutes ses différences : vestimentaires, automobiles, tous ses délires. A la porte 39 spectacle de « lions de mer » », une centaine de veaux marins, qui se prélassent, jouent sur une dizaine de pontons à grand renfort de rugissements tonitruants.
Après avoir récupéré un plan de la ville, nous partons visiter. Pour cela, les "cable cars" sont le meilleur moyen. Ils sont typiques (bus mus par câbles souterrains auxquels un mécanisme archaïque permet de s’agripper), et incontournables. Ils nous conduisent à SFMOMA (2ème musée d’Art moderne des US), où Chris va se perdre deux heures durant. Je déambule de mon coté, jusqu’aux quais, au hasard des rues avec sur mon chemin le AT&T GEANTS, un temple du base ball.
On se retrouve comme prévu au musée pour continuer a pied vers Pyramide center photographiée sous tous les angles, Market center où tous les styles s'entrechoquent et Chinatown, petite Asie d’Amérique. Puis Cable car jusqu’à « Lombard St », serpent de verdure qui dévale les pentes de SF. Retour par les quartiers du port pour récupérer la voiture et souffler un brin.
Connexion avec le monde occidental, lecture du courrier et casse-croute avant d’attaquer au crépuscule le fameux Golden Gate, dont les photos en parleront mieux que nous. Derniers shoots sur Alcatraz et c'est dans la nuit noire que nous quittons SF, pour une nuit dans la voiture et Monterey comme prochaine étape.
Bye Frisco, ce fut un plaisir. "Si vous allez à ……. "
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